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Colloque ERASME sur la citoyenneté et la démocratie les 27, 28 et 29 novembre 2014

Colloque ERASME

27 – 28 – 29 NOVEMBRE 2014 | MONTRÉAL

VOUS ÊTES PRÉOCCUPÉS DU MONDE DANS LEQUEL NOUS VIVONS ?
VOUS AVEZ DES POINTS DE VUE ET DES PRATIQUES À PARTAGER POUR CHANGER LES CHOSES ?

Soyez les bienvenu-e-s à ce colloque qui vise à réunir les membres d’organismes communautaires autonomes, particulièrement celles et ceux des regroupements faisant partie de l’équipe de recherche Érasme en alliance avec des universitaires. Tous les regroupements provinciaux et régionaux d’organismes communautaires autonomes de même que toutes personnes intéressés par la problématique sont invités à venir partager leur expérience de l’exclusion et leurs pratiques pour en finir avec ces situations inacceptables.

VENEZ PARTAGER DES PRÉOCCUPATIONS ET DES QUESTIONNEMENTS QUI NOUS SONT COMMUNS

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Motivations, obstacles, gains

logos(coeur)_CMYKCheminement d’une personne au sein d’un groupe de promotion-vigilance (Par, Pour et Avec)

Ma première visite à La Bonne Étoile, groupe d’entraide en santé mentale et groupe de promotion-vigilance, remonte à 1999.  De prime abord, je dois avouer que j’avais énormément de peurs et de préjugés sur la santé mentale. De plus, le fait de fréquenter ce groupe revenait à admettre que j’avais un problème de santé mentale.  Je n’étais pas prête à accueillir cette réalité à cette époque.

Lors de l’apparition des symptômes, j’ai été étiquetée de plusieurs diagnostics, 7 au total.  Très rapidement et presque à mon insu, je me suis retrouvée surmédicamentée et écrasée.  Bref, les effets secondaires des médicaments étaient plus incapacitants que les symptômes de la maladie elle-même.  Différents intervenants se sont succédés dans ma vie, entraînant ainsi des conséquences peu favorables pour moi: perte de pouvoir sur ma vie, perte de confiance en moi et image négative de moi-même. En un mot, EXTINCTION de tout ce que j’étais comme personne.

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La notion du par, pour et avec

logos(coeur)_CMYKÀ la naissance du mouvement alternatif et de défense des droits en santé mentale, au début des années 80, la notion du «Par et Pour» s’impose comme un incontournable. C’est en s’appuyant sur le processus de l’appropriation du pouvoir, qui permet à la personne de retrouver son autonomie et d’avoir une plus grande maîtrise sur sa vie, que s’est construit ce mouvement. L’appropriation du pouvoir est à l’opposé de la prise en charge de la personne. Ce processus englobe les aspects individuels et collectifs.

icone_fiche_orangeCliquez-ici pour lire la suite de la fiche de l’AGIDD-SMQ sur la « Notion du par, pour ».

L’AGIDD-SMQ une expertise unique

logos(coeur)_CMYKFondée en 1990, l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ) lutte en faveur du respect de tous les droits humains et de leur exercice pour les personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale.

Elle regroupe, à titre de membres actifs, des groupes régionaux de promotion et de défense des droits en santé mentale et des groupes d’entraide ayant un mandat de promotion-vigilance. Elle rejoint également, à titre de membre sympathisant, tout organisme, regroupement ou comité d’usagers qui adhèrent à sa mission.

L’AGIDD-SMQ porte un regard critique sur le système psychiatrique et ses pratiques. Elle favorise, par son implication, à la fois la mise en œuvre de pratiques alternatives et novatrices et le respect de l’exercice des droits.

Son action prend diverses formes : information et formations, mobilisation, prises de position publiques et politiques, organisation de colloques et diffusion de publications sur le respect des droits en santé mentale.

Depuis sa fondation, l’AGIDD-SMQ contribue à ce que les personnes utilisatrices de services en santé mentale reprennent du pouvoir sur leur propre vie en rendant accessible toute l’information sur leurs droits et sur la médication en santé mentale.

 

L’organisation du travail et des relations…

Parler ensemble pour agir ensemble

L’institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail recommande 21 mesures pour améliorer l’organisation du travail . La moitié de ces recommandations sont directement liées aux relations interpersonnelles (dyades, groupes, organisation) :

  • Impliquer les employé…
  • Consulter les employés…
  • Récompenser les employés…
  • Informer régulièrement les employés…
  • Former les employés…
  • Permettre aux employés de communiquer facilement et de s’entraider…
  • Permettre aux employés d’acquérir de nouvelles compétences…
  • Constituer des groupes de travail..

Selon vous…

  • Dans quelle mesure ces recommandations sont-elles appliquées dans votre groupe?
  • Est-ce que tout le monde en profite, sans distinction (âge, expérience, statut, etc.)?
  • Avez-vous des exemples récents, nombreux, diversifiés de ces bonnes pratiques?
  • Comment les dysfonctionnement dans les relations nuisent-ils au travail?
  • Comment les dysfonctionnements du travail nuisent-ils aux relations?

 

PrésentationDécouvrez la présentation de Chantal Aurousseau, lors de la Table ronde sur la santé psychologique et le bien-être au travail, le 21 octobre 2014.

 

Les attitudes de médiation, la santé psychologique et le bien-être au travail

MédiationQuelles attitudes pour une posture adéquate dans la conciliation travail et santé psychologique ?

Être sensible à son environnement

  • Détecter les signes avant-coureurs
  • Nommer ce qui se passe

Être à l’écoute

  • Être ouvert, bienveillant et accueillant face au «hors-norme»
  • Développer un espace

Être impartiale

  • Distinguer la personne du problème
  • Aider au rétablissement de l’équilibre

 

Présentation

Découvrez la présentation d’Élise Lemaire, formatrice et médiatrice au Centre St-Pierre, lors de la Table ronde sur la santé psychologique et le bien-être au travail, le 21 octobre 2014.

La reconnaissance au travail

Reconnaissance_au_travailLes facteurs de risque portants atteinte à la santé mentale au travail (J.P Brun, 2003) :

1. Surcharge quantitative de travail

2. Faible reconnaissance

3. Pauvres relations avec le supérieur

4.Manque de participation aux décisions et circulation insuffisante de l’information

« Dans le domaine de la gestion des personnes, la reconnaissance au travail est reconnue comme un levier de mobilisation puissant. On sait aussi que les pratiques de reconnaissance agissent sur l’identité de la personne, les relations interpersonnelles, la motivation, la santé, voire les conflits ». J.P. Brun

Reconnaissance
La reconnaissance ne s’exprime pas n’importe comment.
Il ne suffit pas d’une tape dans le dos…

 

PrésentationDécouvrez la présentation de Martine Sauvageau, formatrice au Centre St-Pierre, lors de la Table ronde sur la santé psychologique et le bien-être au travail, le 21 octobre 2014.

 

Climat de travail : conditions ou résultante du renouvellement

Le climat est une pierre angulaire du processus d’accueil et d’insertion professionnelle dans les milieux communautaires

Le climat de travail est jugé essentiel au maintien en emploi pour plusieurs travailleuses et travailleurs qui ont choisi le monde communautaire comme lieu de réalisation professionnelle parce qu’ils y vivent en harmonie les uns avec les autres, y reconnaissent une place pour le plaisir et pour l’écoute mutuelle.

icone_fiche_orangeCliquez ici pour télécharger la fiche « Climat de travail ».

 

À venir, pour alimenter vos discussion, un quiz, un webinaire et une table ronde.

Un travail qui fait du sens ou faire sens dans mon travail?

D’une génération à une autre, la relation avec le travail évolue ainsi que sa place dans nos vies. Les priorités changent et la quête d’un avenir meilleur et d’un équilibre travail – vie personnelle fait parfois place à un déséquilibre entre l’espoir d’atteindre mon idéal et la dure réalité face à l’ampleur du travail à abattre.

J’ai 43 ans, je suis de la génération X ou de la génération « tampon » comme certains disent…Une génération qui se trouve entre deux visions du travail qui s’entrechoque parfois. L’une qui a bâti le monde communautaire portant avec elle toute l’ardeur à « l’ouvrage », la passion, fondant une solide réputation et militant pour le bien commun. L’autre étant moins hiérarchique, cherchant la flexibilité, l’autonomie, le plaisir et un équilibre entre son travail et sa vie personnelle. Le « tampon » entre une génération pour qui le travail passe par l’acharnement, le devoir avant le plaisir et se traduit bien souvent par plus de 50 heures à « travailler durement». Et l’autre génération qui cherche, oui à travailler, mais aussi à consacrer beaucoup de temps à la famille, à leurs amis et à leurs loisirs. Cette volonté d’un bien-être personnel et d’un équilibre avec la vie professionnelle à un impact sur le temps que cette génération passe au travail (pas plus de 40 heures/semaine). Le « tampon » entre une génération loyale à l’employeur caractérisé par la montre en or pour 35 ans de service. Et l’autre qui change 8 fois de domaine d’emploi au cours de sa vie.

Moi, je suis là à vivre au quotidien cette dualité entre l’espoir d’atteindre l’équilibre avec ma vie personnelle et la dure réalité face à l’ampleur du travail m’entraînant, comme une vague, dans un remous effarant et m’obligeant de relayer la famille au second plan.

Steeve Dupuis
Formateur et animateur, Centre St-Pierre